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08/03/2011

Critiques du Malade Imaginaire

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TEXTE 1 :

Le Malade Imaginaire, pièce écrite par Molière en 1673, parle d'un hypocondriaque , Argan qui veut marier sa fille à un médecin afin d' »avoir dans sa famille les sources des remèdes nécessaires contre sa maladie ».

Cette pièce, reprise par Alexis Moati en Novembre 2010 à l'Espace des Arts en a fait rire plus d'un, entre les batailles d'oreillers, l'humour de Molière, et les disputes des acteurs. Même si les quatre comédiens n'ont pour costumes que des tee-shirts noirs et blancs, et pour décor un écran de projection, des sièges, et des fauteil qu'ils déplacent en fonction des scènes, beaucoup apprécient cette mise-en-scène originale et riche en rebondissements. Cependant, certains spectateurs restent frustés, déconcertés par l'aspect « brouillon » de la scène, où les acteurs agissent comme lorsqu'ils sont en répétition. Et par la vitesse et l'anachronisme de cette pièce dans laquelle on voit tout à coup apparaître un téléphone, alors que nous croyons être au XVIIème siècle.

 

 

TEXTE 2 :

Vous rappelez-vous Le Malade Imaginaire, cette pièce de théâtre que vous avez sans doute étudiée dans votre jeunesse ? Cette comédie-ballet de 1763 raconte l'histoire d' un hypocondriaque nommé Argan. Ce dernier, avare, éqoïste et autoritaire, refuse que sa fille Angélique épouse Cléante, l'élu de son coeur, sous prétexte qu'il lui faut pour gendre un médecin, c'est-à-dire un bon parti capable de prendre soin de sa petite personne. Mais qui aura le dernier mot ?

La mise-en-scène de cette pièce par Alexis Moati, que j'ai eu l'occasion de voir à l'Espace des Arts de Chalon-sur-Saône le 26 Novembre dernier, est résolument moderne. En effet, elle est pleine d'anachronismes tels la présence d'un téléphone, d'un fauteuil roulant, ou encore d'un écran de projection sur lequel sont diffusés des textes en lieu et place de décor. Deplus, quatre acteurs seulement se partagent les douzes rôles, et se contentent, pour être identifiés, de revêtir un tee-shirt sur lequel est inscrit le nom du personnage interprété.

Bien que l'on puisse, avec nostalgie, de regretter la beauté des costumes et des décors du XVIIème siècle, j'encourage tous mes lecteurs à se rendre à ce spectacle hautement comique. La qualité du jeu des acteurs qui prennent plaisir à exagérer chaque situation – tantôt ils se roulent par terre, tantôt ils n'hésitent pas à se lancer dans une bataille d'oreillers – et qui invitent franchement le spectateur à participer à la représentation, vous fera assurément passer un bon moment.

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