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10/01/2013

Compte-rendu de la sortie du 30 novembre sur l’exposition de Rabia Moukhlesse-Franoux

Rabia Moukhlesse-Franoux est née en 1970 à Fès, au Maroc. Elle a suivi des études à l’école des Beaux-arts de Casablanca puis a fait une équivalence en France pour devenir artiste-plasticienne. Son métier est très général, ce qui lui permet de faire de la photo, de la peinture ou même de la sculpture. Elle a réalisé plusieurs expositions à Metz, Lyon et maintenant à Chalon-sur-Saône et Saint-Marcel. Elle a réalisé une exposition sur le thème de l’ancienne usine Kodak, une sur le thème du voile et celle que nous avons visité sur Marianne.

L’exposition est organisée en trois lieux, c’est-à-dire la salle du Conseil municipal à la mairie de Saint-Marcel, la bibliothèque et le CDI du collège. Les œuvres sont des photos-montages, qui peuvent être touchées. L’artiste a utilisé le logiciel Photoshop pour incruster le fond (drapeau français) et détourer les photos. Les mots ont été écrits avec de la feuille dorée au pinceau puis un laminage a été réalisé en laboratoire. Elles représentent des femmes, et un homme, portant un bonnet phrygien, avec des mots et des dates écrits sur ces œuvres. Ceux-ci évoquent des moments importants de l’histoire de la République française. A la mairie, il y a les femmes les plus jeunes, à la bibliothèque, les femmes d’âge moyen et au CDI, les plus âgées. Il y a des intrus comme l’homme qui a sur lui noté le mot « Egalité ». L’homme revendique l’égalité hommes/femmes, car si elle est réclamée par un homme, elle sera mieux respectée. Autre intrus, la femme qui est drapée d’écharpes de maire ; la motivation de l’artiste est ici d’ « habiller » cette femme qui porte habituellement le voile. Une autre œuvre est réalisée avec une faute d’orthographe, le mot justice y étant écrit avec un « s », qui doit représenter la non-justice à la fois dans la vie comme devant la loi. Au CDI, en plus des œuvres, il y a des morceaux de papier et des transparents avec sur les grands papiers les définitions pour ces femmes des mots « citoyen », « république » et « égalité ». Sur les petits papiers, il y a les dates importantes des victoires pour les droits des femmes. Sur les trottoirs de Saint-Marcel, des articles de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen ont été peints par l’artiste.

L’artiste a cherché à découvrir qui était Marianne ; elle pense aussi que l’art doit déranger pour passer des messages. A travers cette exposition, l’artiste a voulu montrer que n’importe quelle femme pouvait être une Marianne, que chaque femme française ou étrangère, qu’elles que soient ses origines, sa couleur de peau, …était l’image de la République.

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