15/03/2013
Dépollution Les nouveaux kamikazes de Fukushima
Suite à la catastrophe de la centrale nucléaire de Fukushima le 11 mars 2010, causée par un séisme, des personnes, majoritairement japonaises, se sont présentées pour décontaminer la zone polluée.
Elles viennent généralement pour réaliser un geste patriotique et même international. Mais l’argent est aussi une motivation. Cette tâche permet d’obtenir une prime en plus de leur salaire, ce qui permet de mieux faire vivre leur famille.
Grâce à ces volontaires, la radioactivité peut baisser mais le risque pour leur santé est élevé.
La solidarité au péril de leur vie
Il n’est pas rare qu’un décontaminateur développe un cancer suite à cette opération. Leurs conditions de travail sont certes strictes mais cela n’empêche pas la contamination. Ils vont donc intervenir en sachant qu’ils n’en sortiront pas indemnes.
Cette affaire rappelle fortement celle d’Hiroshima. Même 68 ans après, la radioactivité n’est pas complètement partie. Les décontaminateurs de cet endroit sont généralement morts des suites d’un cancer. Les habitants du secteur ont subi le même sort que les « kamikazes ». Ces personnes qui se sont sacrifiées ou qui se sacrifient en ce moment même permettent d’éviter le pire pour la Terre.
par Elias Semlali et Jean-Baptiste Morrone.
13:52 | Lien permanent | Commentaires (0)
Le sang c'est important.
Donner son sang est un acte connu de tous, qui sauve 1 million de vies par an mais qui pourtant n'est effectué malheureusement que par très peu de français.
Le don du sang regroupe deux associations : « L'amicale des donneurs de sang » et « L'établissement français du sang ». La différence de ces deux associations est que « L'amicale » est uniquement bénévole alors que l'EFS engage des salariés qui travaillent ensemble « main dans la main » comme le souligne un médecin d'un des centres. (Médecins et infirmières).
On récolte le sang dans ces centres de prélèvement ou dans les hôpitaux. Les donneurs doivent être majeurs, peser plus de 50 kg et être reconnus aptes par le médecin du centre.
Lorsque l'on demande aux personnes aptes non-donneuses pourquoi elles ne donnent pas leur sang, la plupart répondent généralement par manque de temps. Mais est-ce un comportement responsable envers les malades ? Est ce que prendre 45 minutes pour sauver une vie est une perte de temps ?
On sait que seulement 4% des français donnent leur sang, que 98% pensent que cela permet de sauver des vies et que 88% considèrent cela comme un acte facile à faire. Le chiffre du nombre de donneurs est vraiment ridicule comparé au nombre de personnes qui pourraient potentiellement le faire. Il suffirait d'un don supplémentaire par an et par personne pour répondre à l'augmentation des besoins des malades.
Les donneurs pensent eux aussi que donner leur sang est un acte de solidarité envers les malades et qu'il faudrait que la population fasse preuve de fraternité et prenne un peu de son temps pour aller donner son sang.
De nombreuses morts particulièrement chez les enfants pourraient être évitées si le nombre de donneurs était suffisant.
Guillaume Salamagne,Antoine Noël, Timothé Sauvaget
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Hilaire de Chardonnet : Question d'engagement
Contrairement aux idées reçues, les adolescents n'oublient pas toujours d'être solidaires. L'exemple avec le club d'Hilaire-de-Chardonnet.
Au lycée Hilaire-de-Chardonnet, à Chalon-sur- Saône, ils sont 20 élèves à oeuvrer. En effet, un « club solidarité » a été créé par Denise Bousquet, professeur de sciences économiques et sociales (SES) en 2000. Le but premier de l'association est d'apporter son soutien à des pays en voie de développement. Ici l'éducation manque cruellement de ressources (collecte et envoi de matériel), les conditions de vie sont précaires et la pauvreté règne.
Généralement les adolescents qui s'inscrivent ont envie d'aider et de se sentir utiles envers les autres. Ils veulent être de « bons citoyens » ; comme nous le dit Adrien, 17 ans, adhérent au club : « A la base, je suis déjà jeune sapeur-pompier et la solidarité me passionne. Un grand nombre de personnes dans ma famille travaille dans ce milieu. Et Denise m'a énormément encouragé à me faire confiance, j'ai donc rejoint le club ! »
Leur dernier voyage a eu lieu en Octobre 2012, au Burkina Faso.
Célia Combémorel et Marie Foldyna
13:37 | Lien permanent | Commentaires (0)